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Hugo Blois

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Les secrets du Lac Titicaca

By | Amérique, Blogue | No Comments

Situé dans la cordillère des Andes, le lac Titicaca s’étend sur plus de 8 000 kilomètres carrés, à cheval sur la frontière qui court entre le Pérou et la Bolivie. Berceau des Incas, ce lieu est sacré pour de nombreux peuples andins. Ses eaux tranquilles, d’un bleu profond, ont de tout temps inspiré légendes et croyances. Ce lac mythique enchante les visiteurs tant par la beauté de son cadre naturel que par son atmosphère chargée d’histoire.

DES PAYSAGES EXTRAORDINAIRES

Perché à 3 800 mètres d’altitude, le lac Titicaca constitue le plus haut lac navigable du monde, mais aussi le deuxième plus grand lac d’Amérique du Sud. Les quelques 25 rivières qui s’y jettent l’approvisionnent en eau douce provenant du ruissellement pluvial et de la fonte des neiges. Les excédents sont déversés dans le lac Poopó et le lac Uru Uru par l’intermédiaire de la rivière Desaguadero. En 1978, la réserve du lac Titicaca a été créée afin de protéger la flore et la faune locales, et la beauté des paysages.

Lorsque vous vous trouvez sur l’une des îles qui parsèment le lac, vous avez l’impression de pouvoir caresser le ciel. Étalées à perte de vue, les eaux silencieuses sont surplombées au loin par les montagnes enneigées de la cordillère Royale. La nuit, la voûte céleste dévoile des millions d’étoiles qui brillent de toutes leurs forces. La pureté de ce décor naturel dégage une certaine majesté. Un spectacle envoûtant à admirer pendant des heures, sans jamais cesser de s’émerveiller.

LES PUMAS DE PIERRE

Haut lieu culturel et historique, le lac a suscité l’imaginaire des multiples civilisations qui ont habité ses rivages et ses îles pendant les millénaires passés.

Parmi les légendes du lac Titicaca figure celle des pumas de pierre, qui explique la genèse de cette immense étendue d’eau. Jadis, un peuple heureux et paisible vivait dans une vallée fertile. Sa liberté n’avait qu’une seule limite, imposée par les dieux de la montagne, les Apus : ne jamais gravir le sommet où brûlait le feu sacré. Tentés par le Diable, ces hommes finirent par transgresser l’interdiction. En guise de punition, les dieux en colère lâchèrent des hordes de pumas qui dévorèrent tout le peuple. Vénéré par ces personnes disparues, le dieu du soleil, Inti, pleura sans cesse pendant 40 jours et 40 nuits. Ses innombrables larmes inondèrent la vallée et donnèrent naissance à un grand lac. Un seul couple survécut au massacre, se réfugiant dans une barque. Lorsque le soleil se mit à briller à nouveau, ils virent que tous les pumas, transformés en pierre, flottaient sur l’eau.

L’étymologie du lac Titicaca découlerait de ce récit, puisque son nom signifierait « puma en pierre » en langue aymara. Encore aujourd’hui, une tête de puma tressée orne la proue des bateaux traditionnels en roseau des Indiens Aymaras qui peuplent le lac.

LA MYTHOLOGIE INCA

Le lac Titicaca occupe également une place essentielle dans la mythologie inca, puisqu’il symbolise la matrice d’où serait sorti le monde. Le dieu Viracocha aurait surgi des profondeurs de ce lac et aurait créé le soleil (Inti), la lune (Quilla) et les étoiles pour éclairer les ténèbres. Il aurait ensuite conçu les humains en soufflant sur des pierres et les aurait divisés en plusieurs groupes. C’est ainsi que seraient nées toutes les civilisations des Andes.

Plus tard, les enfants du Dieu Soleil Inti seraient sortis de l’écume du lac Titicaca. Parmi eux, Manco Cápac est considéré comme le premier souverain légendaire des Incas et le fondateur de Cuzco. On raconte aussi qu’une partie du trésor des Incas gît au fond du lac. En 1532, le conquistador espagnol Francisco Pizarro capture l’empereur inca Atahualpa et exige une rançon colossale pour le libérer. L’or afflue des quatre coins  de l’empire, mais l’empereur est finalement exécuté. Les lieutenants incas acheminant la dernière fraction de la rançon par bateau sur le lac décident alors de la jeter par-dessus bord.

LES ÎLES DU LAC TITICACA

Le lac Titicaca est une mer intérieure ornée de 41 îles aux traditions ancestrales, habitées par des Quechuas et des Aymaras. Du côté bolivien, Isla del Sol et Isla de la Luna figurent parmi les incontournables. Vous pouvez y accéder par bateau au départ de la ville riveraine de Copacabana. Amantaní, Taquile, Soto et Ana-pia représentent les îles les plus importantes du lac Titicaca au Pérou, à découvrir depuis la ville de Puno.

Fait étonnant et unique au monde, plusieurs îles artificielles et mobiles flottent sur les eaux. Peuplées à l’origine par les Indiens Uros, elles relèvent de nos jours plus de l’attraction folklorique pour touristes.

 

Toute une histoire ce lac!

10 Secrets étonnants sur le Taj Mahal

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L’emblématique mausolée en marbre blanc situé au bord de la rivière Yamuna, dans la ville d’Agra, dans l’Uttar Pradesh reste encore un mystère pour certains et renferme pas seulement l’amour éternel mais aussi de nombreux secrets. Voici une liste de 10 mystères secrets du Taj Mahal que vous devez connaître:

1. Le mythe le plus célèbre est probablement faux

Selon une légende populaire, Shah Jahan voulait désespérément que le mausolée soit un chef-d’œuvre exquis sans égal. Pour s’assurer que personne ne puisse recréer la beauté du Taj Mahal, Shah Jahan aurait sectionné les mains et creusé les yeux des artisans. En dépit de ce conte macabre, les historiens n’ont trouvé aucune preuve pour soutenir cette théorie, bien que cela accentue le drame de la tragédie romantique et l’authenticité du monument.

2. Les deux cénotaphes vides

À l’intérieur du Taj Mahal, les cénotaphes en l’honneur de Mumtaz Mahal et de Shah Jahan sont enfermés dans une chambre à huit côtés ornée de  pietra dura  (une incrustation de pierres semi-précieuses) et d’un écran en treillis de marbre. Mais en réalité les vrais sarcophages sont conservés dans une pièce calme en contrebas, au rez-de-jardin. Le petit passage près de l’escalier menant à la structure en marbre principale a été scellé il y a plus de dix ans avec un mur de briques. Ainsi, il n’y a aucun moyen de pénétrer dans les salles sous le Taj.

3. Les illusions d’optique sont partout

Les architectes et artisans du Taj Mahal étaient des maîtres des proportions et des artifices. Lorsque vous approchez pour la première fois de la porte principale qui encadre le Taj, le monument apparaît incroyablement proche et grand. Mais au fur et à mesure que vous vous rapprochez, sa taille diminue.

4. Un Taj Mahal noir

Le Taj Mahal noir devait être construit de l’autre côté de la rivière Yamuna, en face du Taj Mahal. Selon l’historien Jean Baptiste Tavernier, l’empereur moghol Shah Jahan a commencé à construire sa propre tombe de l’autre côté de la rivière, mais n’a pas pu la terminer car il a été destitué par son propre fils Aurangzeb. Cependant, de nombreux archéologues modernes pensent que cette histoire est un mythe.

5. Les piliers penchés

Il y a quatre minarets dans le Taj Mahal qui entourent la tombe, qui ont l’air parfaitement droits. Cependant, les piliers sont en réalité penchés. Il s’agit d’une mesure de précaution destinée à sauver les tombes lors des tremblements de terre. Si un tremblement de terre se produit et que les minarets tombent, ils tomberaient de la structure principale sans causer de dommages à la structure principale.

6. Un symbole de pouvoir

Les récits ont montré qu’en tant que dirigeant, Shah Jahan était plus impitoyable que romantique. Ainsi, le Taj était également une source de propagande. La symétrie ordonnée du complexe symbolise le pouvoir absolu – la perfection du leadership moghol. Et son envergure et son extravagance (cristal, lapis-lazuli, marbre makrana, turquoise) ne firent que glorifier le règne de Shah Jahan.

7. C’est (presque) parfaitement symétrique

Le Taj Mahal est le summum de l’architecture moghole, construite avec une symétrie irréprochable selon les experts. Des minarets bordent la tombe en forme de dôme et une piscine centrale reflète le bâtiment principal. Les jardins – une représentation terrestre du paradis – sont divisés en quadrants et des bâtiments jumelés en grès rouge qui confèrent une harmonie équilibrée. Il y a cependant une exception. Le cénotaphe de Shah Jahan est particulièrement bien placé à l’ouest de l’axe central. Ce placement étrange a conduit certains experts à croire qu’il n’a jamais voulu être enterré là du tout.

8. Le Taj reçoit des soins du visage réguliers

L’âge et la pollution ont terni la façade de marbre blanc brillant du Taj Mahal, qui a viré au jaune brunâtre. Occasionnellement, le monument reçoit une journée thermale, un soin du visage à la boue appelé multiani mitti. Il s’agit d’une recette traditionnelle utilisée par les femmes pour redonner de l’éclat.

9. Changement de couleur tout au long de la journée

L’un des attraits du Taj Mahal est sa couleur changeante en permanence. De l’aube au crépuscule, le soleil transforme le mausolée. Il peut sembler gris perle et rose pâle au lever du soleil, blanc éblouissant à midi et bronze orangé au coucher du soleil. Le soir, le Taj peut apparaître en bleu translucide.

10. Le Taj Mahal n’a pas été construit par Shan Jahan

L’une des théories sur le Taj Mahal : il n’a jamais été construit par Shan Jahan. Selon le livre  » Taj Mahal : The True Story » de Purushottam Nagesh Oak , le monument était à l’origine un temple dédié à Lord Shiva construit par les premiers Rajputs d’Agra. Le livre affirme que l’apogée du Taj Mahal porte le Trident (Trishul), symbole exclusif du Seigneur Shiva. Le temple a été nommé Tejo Mahalaya qui a été conquis par Shah Jahan quand il a remporté une bataille contre les Rajputs. 

Ce qui est certain aujourd’hui, c’est qu’une visite au Taj Mahal reste un incontournable!

Connaissez-vous la Chaussée des Géants?

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La Chaussée des Géants (Clochán na bhFómharach en gaélique) est sans aucun doute l’attraction n°1 pour tout voyageur se rendant en Irlande du Nord. Situé dans le comté d’Antrim, il faut dire que ce site est l’un des plus impressionnant au Monde ! Et pour cause ! Il s’agit d’une gigantesque formation géologique constituée de plus de 40 000 colonnes hexagonales en basalte, atteignant pour certaines jusqu’à 12 mètres de haut ! Chaque année, des millions de touristes s’y pressent pour en admirer les beautés. Un incontournable !

La légende de la Chaussée des Géants

Avant de partir dans des explications scientifiques concernant le comment du pourquoi de ces formations, sachez que la Chaussée des Géants est avant tout le berceau d’une importante légende irlandaise.

Les habitants locaux y sont attachés, et ne manquent pas de l’évoquer avec un certain amusement. Plutôt poétique, elle mérite d’être connue !

Tout se serait déroulé en des temps reculés. A cette époque, 2 géants vivent l’un en face de l’autre : le premier (du nom de Finn MacCool) se trouve en Irlande, et le second (Benandonner) se trouve en Écosse.

Les 2 géants entretiennent une rivalité sans bornes, et se lancent de nombreuses insultes et autres noms d’oiseaux. Chacun souhaite en découdre, mais il n’existe aucun bateau assez grand pour permettre à l’un comme à l’autre de traverser la mer pour aller s’affronter.

Un jour, le géant écossais va trop loin : il insulte la femme de Finn MacCool. Pour ce dernier, s’en est trop : il décide de construire une route à travers la mer pour se rendre jusqu’à son ennemi juré. Pour cela il pose des pierres les unes contre les autres… jusqu’à former un gigantesque pavement (ce qui correspond à la Chaussée des Géants).

Néanmoins, une fois sur place, Finn McCool prend peur devant le géant écossais, qui est 2 fois plus grand que lui. Il retourne immédiatement en Irlande et raconte sa mésaventure à sa femme.

Celle-ci, très rusée, a une idée, et déguise son marie en nourrisson. Quand Benandonner arrive à leur maison et voit le “bébé”, il prend peur. Il se dit que si l’enfant est de cette taille, il préfère ne pas rencontrer le père !

Apeuré, le géant écossais rebrousse donc chemin. Il regagne l’Écosse et pour être sûr que Finn MacCool ne puisse pas le suivre, il détruit la chaussée derrière lui.

En Irlande, il ne reste donc de cette chaussée que les pierres qui constituent aujourd’hui la Chaussée des Géants.

Depuis plus de trois cents ans, cette histoire amusante est racontée aux enfants irlandais afin d’expliquer l’origine du site.

 

L’origine scientifique de la Chaussée des Géants

Voilà pour la légende… Mais bien évidemment, elle ne fait pas figure d’explication scientifique.

Bien loin des histoires de géants, la vérité trouverait sa source au niveau des mouvements de la tectonique des plaques, il y a plus de 50 millions d’années.

A cette époque, la plaque eurasienne, et la plaque nord-américaine auraient commencé à s’éloigner, ouvrant la croûte terrestre, et répandant de la lave à la surface. Cette lave aurait alors refroidit si rapidement, qu’elle aurait prit immédiatement des formes de type hexagonales. Des formes quasi parfaites, toutes étroitement soudées les unes aux autres.

On compte de nos jours plus de 40 000 colonnes sur le site. Une formation unique en son genre, qui lui a valu d’être classée au patrimoine mondial de l’UNESCO… et d’attirer chaque année des milliers de visiteurs, venus arpenter les colonnes et admirer toute la beauté et la force de la nature irlandaise.

Uluru, le rocher sacré des Aborigènes!

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Qui n’a jamais entendu parler d’Uluru, ce fameux rocher, situé tout à fait au centre de l’Australie et emblème même du pays ? Uluru (à prononcer « Oulourwou »), que l’on connait aussi sous le nom d’Ayers Rock, est un inselberg en grès situé dans le Northern Territory, au beau milieu du Red Center ! Un inselberg est un relief isolé dominant significativement une plaine ou un plateau subhorizontal, et que l’on peut également appeler « île-montagne » (de l’allemand « insel » et « berg ») ! Culminant à 348 m de hauteur à son sommet, il s’agit du monolithe le plus célèbre du monde et l’un des sites touristiques australiens les plus visités ! La preuve, près de 450 000 curieux se rendent sur le site d’Uluru chaque année !

Et pourtant, contrairement à la croyance populaire, Uluru n’est pas le plus grand dans sa catégorie ! La palme est remportée par le Mont Augustus, australien lui aussi, mais situé en Western Australia (Australie Occidentale). Le Mont Augustus est en effet 2 fois plus élevé que son fameux « petit » frère et détient le record de plus haut monolithe du Monde (avec plus de 800 m de haut) ! Pour l’anecdote, sachez qu’à la façon d’un iceberg, on ne voit que la partie émergée : et oui, une bonne partie de l’inselberg est enfouie profondément sous terre et n’est donc pas visible !

Histoire d’Uluru

La région est peuplée par plusieurs tribus Aborigènes Anangu : les Pitjantjatjara et les Yankunitjatjara, qui sont les propriétaires traditionnels de la région depuis plus de 20 000 ans. Ces peuples de chasseurs-cueilleurs semi-nomades furent dépossédés de leurs terres par les colons Britanniques à la fin du XIXème siècle, lorsque les Australiens commencèrent à explorer le centre du pays… Dès lors, le mode de vie traditionnel des Anangu sera totalement bouleversé : l’appartenance même d’Uluru aux peuples Aborigènes sera tout bonnement effacée… 

Après 3 mois d’expédition depuis Alice Springs à la tête d’une caravane de chameaux afghans, l’explorateur Anglais William Christie Gosse découvre l’inselberg d’Uluru en 1873. Il sera le premier Européen à « découvrir » le rock et à grimper à son sommet… Ainsi, le site d’Uluru sera renommé Ayers Rock le 19 juillet 1873  en hommage à Henry Ayers, alors Premier Ministre de South Australia (Australie Méridionale) au XIXème siècle. Le nom aborigène d’Uluru, qui n’a pas de signification particulière si ce n’est qu’il est usité comme nom de famille par des anciens chez les Anangu, sera alors abandonné…

 

Il faudra attendre l’expédition de Burke et Wills de 1903 (expédition des terres intérieures de l’île-continent du Sud au Nord) pour que le nom aborigène soit connu et exposé au grand public. Ce n’est qu’à la fin du XXème siècle qu’une politique de double dénomination sera officiellement adoptée dans le Northern Territory, consistant à accoler le nom traditionnel aborigène au nom anglais (Ayers Rock/Uluru). Justice est enfin faite le 6 novembre 2002 puisque l’ordre des noms est inversé ; la nouvelle dénomination officielle devient alors Uluru/Ayers Rock

Pourquoi Uluru/Ayers Rock est-il si important et sacré pour les Aborigènes Anangu?

Dans la culture des peuples Aborigènes d’Australie, le Temps du Rêve (Dreamtime) correspond à l’époque où les ancêtres des Premiers Hommes arpentèrent la planète pour y dessiner les reliefs, les cours d’eau, les rochers et toutes les choses qui nous entourent aujourd’hui. Dans la culture des Aborigènes Anangu, spécifique du centre de l’Australie, ce concept de Temps du Rêve est appelé Tjukurpa, en langage Pitjantjatjara. D’après le Tjukurpa, le monolithe d’Uluru ainsi que les formations de Kata Tjuta sont justement l’une des nombreuses traces laissées par les ancêtres des Premiers Hommes. Il s’agit donc de reliques « vivantes » qui revêtent un caractère particulièrement sacré pour ces peuples.

Ces traces constituent ainsi le patrimoine culturel et spirituel des Aborigènes, chaque individu Anangu descendant d’un ancêtre et possédant une connexion spirituelle avec certains sites particuliers… Les Aborigènes Anangu considèrent ainsi que les esprits de leurs ancêtres sont toujours présents dans les lieux qu’ils ont formé, comme Uluru ! Enfin il faut savoir que le Tjukurpa encadre plus largement la mythologie, l’Histoire de ce peuple, mais aussi les lois traditionnelles régissant la Société Anangu. Ainsi, les traces et les entailles que l’on retrouve dans la roche d’Uluru au niveau du Mutitjulu Waterhole seraient les vestiges d’un combat légendaire… Un terrible combat qui eut lieu durant le Dreamtime, entre Kuniya (la femelle python des rochers) et Liru (un serpent venimeux), marquant la fin du Temps du Rêve et le commencement de l’âge des Hommes !

Maintenant qu vous connaissez l’histoire de ce fameux rocher, quand partez-vous le découvrir de vos propres yeux?

Une Fête des pères mondiale

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La Fête des pères est fêtée dans le monde entier même si la date et les traditions qui accompagnent ce jour varient. Au Québec on le fête tous les 3èmes dimanches du mois de juin.

Faisons un petit tour d’horizon de cette fête célébrée un peu partout dans le monde.

La Fête des Pères en Allemagne
En Allemagne, la Fête des Pères se dit « Vatertag ». Elle est célébrait de manière très différente du Québec. Pour commencer, la date change. Et oui, en Allemagne, la Fête des Pères se fête le jour de l’ascension soit 40 jours après la Fête de Pâques. Dans certaines régions allemandes, on va plutôt parler du jour des hommes ou du jour des messieurs. La Fête devient alors respectivement la Männertag ou la Herrentag.

La particularité danoise
Contrairement à de nombreux pays qui font coïncider le calendrier pour que la Fête des Pères tombe un dimanche, le Danemark a fait un autre choix ! Les danois fêtent les papas chaque 5 juin de l’année. Cette date coïncide avec la fête de la Constitution. Double raison pour profiter d’un jour férié.

Une tradition Grecque récente
C’est grâce à Nicolas Spitalas, président de l’association des Pères divorcés (SYGAPA) et ses activistes, qu’on entrevoit une volonté de valoriser le rôle du père dans la société à partir de 2004. Leur slogan : « J’aime mon papa, égalité parentale » est devenu très populaire. Les militants réclamaient l’instauration d’une fête des Pères le troisième dimanche de juin. Grâce à leur combat, la Fête des Pères a été officialisée par le gouvernement en 2010 et a été ajoutée dans le calendrier.

Le débat Argentin
En Argentine, comme dans de très nombreux pays du monde, la Fête des Pères se célèbre officiellement le troisième dimanche du mois de juin. Mais la date fait un peu débat et il y a eu des tentatives pour déplacer cette date au 24 août ! La raison ? Une volonté farouche de rendre hommage à José de San Martin, considéré comme le Père de la Nation qui est devenu père un 24 août.

La Fête des Pères au Costa Rica
Au Costa Rica, le jour des papas tombe aussi le troisième dimanche de juin. Mais comme en Argentine, la date fait débat ! En effet, le Parti unité sociale-chrétienne souhaitait déplacer la fête au 19 mars : jour de la Saint Joseph pour rendre hommage au père adoptif de Jésus mais aussi pour rendre hommage à la capitale du Pays « San José ». Pour l’instant la date officielle n’a pas bougé.

Peu importe la date à laquelle cette fête est célébrée, nous souhaitons une très bonne fête à tous les papas!

Un voyage dans l’Histoire

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Notre directeur de circuit Marcel Cloutier nous invite à réfléchir sur un récent anniversaire international
qui a très peu capté l’attention de tout un chacun.

DEVOIR DE MÉMOIRE

Le 8 mai 2020 a marqué le 75e anniversaire de la capitulation de l’Allemagne nazie mettant fin en partie
à la Deuxième Guerre mondiale. Au Canada, cet événement important est passé quasi inaperçu, éclipsé
par la tristement funeste mais très présente pandémie de la COVID-19. Plusieurs ont tout de même eu
l’occasion de lire quelques articles au sujet de cet anniversaire dans les médias. D’autres ont pu
visionner l’émission spéciale sur TV5 décrivant cette commémoration diffusée de l’Arc de Triomphe, à
Paris, à laquelle participait le Président Macron. Ce pays a été durement touché par la guerre et il était
donc tout à fait normal qu’une telle cérémonie commémorant un événement d’une telle ampleur soit
retransmise. Dans une vie antérieure où j’étais attaché de défense à l’Ambassade du Canada en France,
j’ai eu l’occasion de participer à ce genre de cérémonies à Paris, en Normandie ou en Belgique. À
chacune d’elles, j’étais toujours étonné du témoignage souvent spontané mais très sincère des
populations locales évoquant leur gratitude envers les Alliés venus les délivrer de la tyrannie nazie
quelques décennies plus tôt. Combien de fois ai-je entendu les habitants d’une ville, d’un village, d’une
commune me dire : « Que serions-nous devenus si vous, les Alliés, n’étiez pas venus nous libérer? ».
Bien sûr, ici, au Québec ou au Canada, nous ne retrouvons pas ce même engouement, ce même
empressement envers ce que plusieurs qualifient de devoir de mémoire. Certains diront que c’est parce
que les grands conflits mondiaux du 20e siècle se sont déroulés à l’extérieur de nos frontières. Il y a de
quoi se réjouir, c’est certain, mais devrait-on pour autant oublier ces affrontements dévastateurs qui ont
marqué l’Histoire?

Au fait, pourquoi commémorer? Pourquoi se rappeler des actes qui se sont passés il y a si longtemps et
si loin de chez nous? Certains avancent qu’il serait temps de tourner la page et d’oublier ces tristes
anniversaires? Mais comme l’a dit Winston Churchill : « Oublier son passé, c’est se condamner à le
revivre une seconde fois ». Je souscris à cette citation. Je pense que dans le contexte mondial actuel
d’intolérance grandissante et d’inégalités croissantes, il est essentiel de regarder vers le passé afin
d’avancer et d’évoluer de façon positive. À mon sens, le devoir de mémoire fait partie de ces exigences
collectives visant à combattre et à rejeter l’oppression. Il ne s’agit pas ici de glorifier la guerre. Au
contraire! Il s’agit plutôt de se souvenir que la liberté dont nous jouissons tous aujourd’hui a été acquise
au prix de nombreux sacrifices humains. Cette liberté, il faut la chérir! Elle est précieuse, mais ô combien
fragile.

Lors d’un prochain voyage en Europe, je vous invite à visiter les plages du Débarquement en Normandie.
Vous sentirez alors le défi quasi surhumain qu’a constitué le Débarquement de juin 1944, cette
formidable opération qui a changé le cours de la Deuxième Guerre mondiale et qui a mené au monde
libre que nous connaissons aujourd’hui.
N’oublions jamais.

Marcel Cloutier

La fête des mères n’a pas de frontière

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Chaque année, les petits (et grands) enfants mettent leur créativité à l’épreuve pour créer le cadeau unique qui fera plaisir à leur maman. Mais d’où provient cette fête et quelles sont ses frontières ?

La plupart des pays ont coutume d’offrir des cadeaux ou des fleurs, des œillets rouges au Japon, en Chine, des grands Hortensia aux Etats-Unis ou encore des roses en France. Mais certains pays se démarquent avec des coutumes originales.

Au Mexique, les soirs des 9 et 10 mai, les enfants frappent aux portes et chantent au son des guitares.

En Haïti, les enfants accrochent des fleurs sur leurs vêtements, appelées « fleurs des mères». Elles ont une signification le rouge et le rose pour célébrer la Fête des mères. Noir, blanc ou mauve témoigne l’amour à une maman disparue.

En Arabie Saoudite, Liban ou encore la Syrie, la fête est célébrée à l’équinoxe de mars. La tradition provient de deux journalistes égyptiens, suite à une plainte d’une maman oubliée par ses enfants. Ils ont alors décidé de rendre hommages à toute les mamans en instaurant cette fête.

Au Brésil, le fête est célébrée en famille autour d’un repas traditionnel. Il est composé de churrascos et feijoada : grands barbecues, viande, riz et haricots noirs.

En Thaïlande, le 12 Août, on célèbre l’anniversaire de la Reine Sirikit, considérée comme la mère de tous. Lors de cette fête la reine et les mamans ont droit à des feux d’artifices, défilés, illuminations, gratuité des métros et des bouquets de jasmin.

En Australie, la tradition résulte d’une jeune fille qui offrait des cadeaux aux mamans sans ressources. Petit à petit, cette générosité, s’est étendue à l’ensemble du pays et est devenue une fête pour tout le pays.

En Éthiopie, la date n’est pas fixe et n’est pas déterminée à l’avance. Elle dépend directement de la fin de la période des pluies ! Les enfants reviennent des 4 coins du pays pour rendre visite à leur mère.

Comme vous l’aurez compris, la fête des mères n’a pas de frontière ! Chaque pays rend hommage aux mamans de différentes façons mais tous ont le même objectif, montrer son amour inconditionnel à la personne qui la mise au monde.

Bonne fête des mères à tous !

source : http://www.fleursetcouleurs.net/details-la+fete+des+meres+a+travers+le+monde-80.html

Notre directrice de Circuit Anne-Lise donne de son temps pour nos aînés !

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Martine a fait passer une interview à notre directrice de circuit Anne-Lise, qui nous raconte pourquoi et comment elle a décidé de venir en aide à nos aînés en donnant de son temps en étant volontaire pour travailler dans un CHSLD en ces temps de crise sanitaire.
Nous sommes fiers de te compter parmi notre équipe Anne-Lise, et nous te remercions pour ton dévouement.

Martine : – Raconte-moi un peu comment t’es venue l’idée de t’impliquer dans un CHSLD de la Rive Nord de Montréal dans cette période de crise?

Anne-Lise: – Depuis le début de ma retraite, je me disais que je voulais faire du bénévolat. J’ai toujours travaillé dans des milieux où j’étais en contact avec les gens. Je ne savais pas trop comment m’enligner. Lorsque la plateforme JeContribue à été mis sur pied, j’ai envoyé mon nom en disant que j’étais prête à donner du temps dans la région nord de Montréal. On m’a contacté à 3 reprises pour des postes dans des régions autres que le nord de la ville. Je ne voulais pas y aller question d’éviter le transport en commun. Finalement, le CIUSS du Nord m’a contacté en m’offrant 3 CHSLD du nord et ou l’hôpital Sacré-Coeur. J’ai choisi celui dans lequel mon père a travaillé comme médecin et aussi car c’est le plus proche de mon domicile.

Martine : – Est-ce que c’est ta première expérience de bénévolat?

Anne-Lise : – Non j’en ai fait beaucoup dans le monde du sport dans les Laurentides. J’aime vivre bien entourrée!

Martine : – Quels ont été les pré-requis avant de commencer ta 1ere journée? Est-ce que tu as été testée avant ton arrivée au centre?

Anne-Lise : – On m’a demandé si j’avais des symptômes et non, n’ai pas été testée. Ils gardent les tests, pour le moment, pour les gens symptômatiques.

Martine – Quelles sont tes principales tâches?

Anne-Lise : – Je veille au bon suivi de la désinfection des employés à l’entrée du CHSLD. Les employés doivent se désinfecter les mains, signer un régistre qui confirme qu’ils sont asymptômatiques, indiquer leur numéro d’employé et signer. Ils doivent à nouveau se désinfecter les mains après la signature et par la suite mettre un masque. Ceci se fait à la porte du CHSLD. Je n’ai aucun contact avec les patitents aux étages (dommage).

Martine : – Ton action bénévole apporte très certainement du réconfort à toute une équipe de travailleurs et assurément à tous les usagers. Que retires-tu personnellement de cette expérience?

Anne-Lise: – Je suis incapable de demeurer insensible à la situation. Je veux apporter quelque chose qui fera en sorte qu’on sortira de cette crise. Nos aînés ne méritent pas ce qui se passe et doivent avoir des gens pour les aider. Même si ce sont des gens en fin de vie, ils doivent partir dans la dignité.

Martine : – Ce sera important selon toi de continuer à offrir du temps une fois la crise passée?

Anne-Lise: – Oui j’aimerais beaucoup avoir l’opportunité d’être en contact directement avec les patients pour leur apporter un peu de soleil !

Martine : – Il y a sans doute plusieurs personnes qui voudraient faire une différence comme tu le fais mais qui ne possèdent pas de connaissances médicales? Que leur répondrais-tu?

Anne-Lise : – De ne pas hésiter, les besoins sont criants et les CHSLD cherchent des gens qui veulent donner du temps. Le bémol est que pour le moment, on cherche des gens qui veulent travailler 5 jours par semaine. Je pense que ceci en freine plusieurs.

Martine : – En terminant, pour les personnes intéressées à suivre ton exemple, quelles sont les démarches à faire? Par où commencer, qui contacter?

Anne-Lise : – De s’inscrire auprès de JeContribue (https://jecontribuecovid19.gouv.qc.ca/Inscription.aspx) ou de communiquer directement avec les ressources humaines du CIUSS de leur région.

Tout simplement merci Anne-Lise au nom de toute l’équipe de Passion Monde.

Comment créer des souvenirs mémorables en voyage?

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Notre directrice de circuit, Anne-Lise Leclerc, nous raconte sa façon de créer des souvenirs mémorables en voyage.
Bonne lecture…

Quoi de plus merveilleux que de partir à l’étranger et en plus accompagner un groupe de voyageurs qui
rêvent de ce voyage depuis plusieurs semaines et parfois plusieurs mois. En de début d’année 2020, j’ai eu le
privilège d’accompagner un groupe de 17 voyageurs pour deux semaines de safari au Kenya et en
Tanzanie. Un groupe merveilleux de différents milieux et avec différentes personnalités. Un groupe qui se
soude très rapidement et qui aime beaucoup découvrir, bien rire, bien boire et bien manger.
Nous visitons le Kenya dans 3 jeeps différentes avec un guide francophone par jeep. Afin de m’assurer
que tous profitent pleinement du Kenya et de l’expertise des guides, je dois m’assurer de faire une
rotation des voyageurs dans chacun des jeeps. Je ris bien, car 17 adultes ne comprennent pas tous le
principe de la rotation de la même façon. Je vous laisse imaginer tous les scénarios vécus. On visite
Nariobi, la réserve Nationale du Masai Mara, le lac Naivasha, le lac Nakuru et la Parc Amboseli. On y voit
beaucoup d’animaux; éléphants, zèbres, girafes, gnous, etc. Après 7 jours chauds et ensoleillés, nous nous retrouvons
sur des routes plus ou moins praticables à cause des pluies de janvier, qui sont anormales pour cette période de l’année.
On quitte le Kenya, le coeur gros de laisser nos supers guides et on entre donc en Tanzanie.
La frontière est facile d’accès, et on est prêts à vivre tous ensemble cette deuxième semaine.
3 nouvelles Jeeps se présentent à nous, avec un guide francophone par jeep. La rotation dans les jeeps continue tant
bien que mal. Tous se taquinent sur le sujet. On perd le fil de qui doit être assis dans quel jeep…bref pas
simple. Sous un soleil radieux et une température extraordinaire, on visite le Parc National de Manyara,
Karatu, le parc National de Serengeti, le cratère Ngorongoro, le parc Tarangire, lac Burunge. On voit de
très près un éléphant adolescent suivre un patriarche. Le jeune éléphant ne semble pas heureux, le patriarche cherche
une femelle. L’adolescent passe à côté de notre jeep dans lequel nous sommes tous immobiles. C’est gros un
éléphant, et ça semble encore plus gros quand c’est en course. Le bruit incroyable. On le gardera en
mémoire très longtemps.
Le dernier soir un cocktail s’organise sur le bord du lac Burunge. 5 voyageurs sont fatigués et restent au
lodge. Les 13 autres marchent un peu plus d’un kilomètre vers le bord du lac. Le ciel bleu que nous
avons eu pendant les 13 jours disparaît soudainement. Notre guide nous dit qu’on évitera la pluie. Le
ciel est gris, presque noir. On prend une consommation et soudainement la pluie se met à tomber. On
est tous trempés et on est à plus d’un kilomètre de marche du lodge. Il faut penser vite. Je vois un pick
up près du bord de l’eau. C’est la propriété du garçon qui prépare nos consommations. Sans tarder, je
demande aux voyageurs s’ils veulent entrer au lodge. Le moyen le plus rapide: on s’engouffre les 13
dans la boîte arrière du camion. La boîte est couverte. On est tassés comme des sardines, dans des
positions incongrues, que ce soit à genoux ou en petit bonhomme ou encore pratiquement
couché l’un par-dessus l’autre. On rit tellement! À l’arrivée au lodge on nous regarde sortir l’un derrière
l’autre de la boîte du camion. Les gens n’en reviennent pas; 13 personnes dans la boîte! Tous les
voyageurs en rigolent à n’en plus finir.
Il faut avoir réussi à tisser des liens bien serrés pour vivre une aventure de la sorte!
Je recommencerais sans hésitation.

Anne-Lise Leclerc

Un imprévu qui s’est transformé en une très belle histoire

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Notre directeur de circuit, Marcel Cloutier, nous fait voyager avec son histoire rocambolesque survenue lors de son accompagnement en Inde du Nord.
Bonne lecture…

Plusieurs d’entre nous détestons la routine et privilégions les changements. Je suis un de ceux-là. Cela dit, un des rares moments pendant lesquels je ne souhaite aucun imprévu, c’est bien lorsque j’assume les tâches de directeur de circuit. Unanimement, je crois que mes collègues et moi aspirons tous à un accompagnement sans pépin, sans mésaventure et sans anicroche.

À l’automne 2017, j’ai effectué un accompagnement de 24 jours en Inde du Nord. J’avais un très bon groupe et un excellent guide; une belle chimie s’était installée. Toutes les activités au programme se déroulaient comme prévu. La météo était très clémente. Nous avions même eu la chance d’apercevoir un tigre pendant le safari au Parc de Ranthambore. Tout se passait selon le plan. Rien ne pouvait briser cette cohésion quasi parfaite.

Au jour 13, Passion Monde à Montréal m’informe qu’un vol intérieur, devant nous transporter de Khajuraho vers Varanasi au jour 20, est compromis. L’aéroport local fermera pendant trois jours empêchant tous départs et arrivées. Passion Monde me signale cependant qu’ils étudient avec le réceptif local les alternatives au vol. Je suis rassuré, mais tout de même inquiet. Tout allait si bien!

Au fur et à mesure que les jours passent, toujours pas d’alternatives viables en vue. L’aéroport étant également fermé la veille et le lendemain de notre déplacement prévu, nous ne pouvons modifier le programme au point d’attendre sa réouverture ou encore de devancer notre départ. Il faut donc choisir un autre mode de transport. Le train est considéré, mais s’avère impraticable. Nous sommes trop loin des circuits possibles. Il faudrait quasiment retourner à Delhi par une série de trains locaux avant de poursuivre notre route vers le sud-est. Il y a l’autobus. Par contre, il n’y a pas de routes goudronnées, praticables et empruntées par les autobus dans cette région du pays. Il n’y a, non plus, ni installations sanitaires ni restaurants pouvant accueillir autobus et passagers. De plus, l’autobus que nous utilisons depuis le début du circuit doit nous quitter immédiatement après notre départ de Khajuraho et n’est donc plus disponible. Il faut préciser qu’en Inde, Passion Monde loue des autobus de grand luxe style Mercedes, Volvo, etc., pour offrir un confort adéquat à ses clients. L’état des routes est souvent mauvais et l’utilisation d’autobus locaux, tels ceux du fabricant Tata, sur de longues distances rend tous voyages éprouvants. Que faire?

Finalement, Passion Monde m’informe un peu plus de 48 heures avant cette journée fatidique que toutes les options ont été étudiées attentivement et que, tout compte fait, le trajet se fera en autobus, de style Tata par surcroît! Oh là là! Il faut maintenant annoncer aux clients que le déplacement en vol d’une durée d’à peine une heure sera remplacé par un trajet d’autobus d’une douzaine d’heures. Bon, je me résigne et j’explique la situation. De plus, je remets une lettre à chacun des clients dans laquelle Passion Monde mentionne que ce contretemps est hors de son contrôle tout en indiquant qu’un remboursement équivalent à cette portion du transport aérien sera envoyé sur-le-champs à chacun des passagers. Tous ont bien compris. Cette dure étape maintenant passée, il faut bien sûr essayer de rendre ce trajet des plus agréables. Douze heures non prévues en Tata, il faut s’y préparer! Giri, mon sympathique guide, et moi nous mettons à la tâche pour planifier ce trajet en y insérant quelques surprises.

La matin du Jour 20 venu, nous montons dans ce fameux autobus. Quel contraste! Les sièges sont nettement moins confortables et, pour une raison quelconque, ils sont très hauts du sol empêchant les personnes de petite taille d’avoir les pieds qui reposent sur le plancher. Assez incommodant! Giri et moi nous mettons à fabriquer des repose-pieds avec de vieilles boîtes de boissons gazeuses pour remédier à cet inconfort. C’est bruyant aussi. Mais bon, la climatisation fonctionne. Important car il fait chaud dehors. La route est très mauvaise. Le chauffeur doit contourner les innombrables nids-de-poule si bien qu’il n’arrive pas à rouler à plus de 40 km/h. Les nombreux motocyclistes que nous rencontrons sont tous très surpris de voir un autobus circuler dans ce coin de pays. Notre chauffeur nous informe que les habitants des environs ont peu l’habitude de voir des touristes. Pour certains, c’est la première fois. Qu’à cela ne tienne, nous sommes étonnés par le paysage pittoresque et complètement inconnu qui s’offre à nous. Nous sommes certes confrontés à la dureté de la vie des habitants, mais nous ne pouvons qu’être admiratifs devant la sérénité qui se dégage des gens, ajoutée à l’élégance du mouvement des saris colorés et jumelée aux sourires contagieux de tout un chacun. Nous sommes vraiment en dehors des sentiers battus.

Vient, bien sûr, le temps de la pause technique. Aucune station service à des kilomètres à la ronde, aucun restaurant à l’horizon, il faut se résigner! Par ici une série de buissons : les femmes à gauche, les hommes à droite! Et on continue…

Régulièrement, nous nous arrêtons pour prendre des photos et se dégourdir les jambes. À chaque occasion, les habitants viennent nous voir. Comme notre chauffeur nous l’a si bien décrit, beaucoup de locaux n’ont jamais eu de contacts avec des touristes. Nous sommes des objets de grande curiosité pour eux.

Puis vient le temps du dîner. Notre chauffeur nous propose un magnifique endroit sur le bord du chemin avec un gros arbre sous lequel nous pourrons pique-niquer. En effet, pas de restos dans le coin. De notre hôtel de la veille, j’avais fait préparer de superbes boîtes repas que Giri et moi distribuons à chacun de nos convives. En surplus, nous avons débouché quelques bouteilles de vin, question de rendre le moment choisi des plus agréables. Il n’en fallait pas plus pour créer une ambiance festive. Ce qui se présentait pour certains comme un vulgaire et banal repas s’est transformé en un festin champêtre en plein coeur de l’Inde, loin des circuits habituels. Bien sûr, les habitants du coin, peu habitués à ce genre d’événements, sont venus nous saluer. Ils étaient hyper accueillants, bien entendu curieux et nullement intimidés par notre présence. Quelques-uns baragouinaient un peu l’anglais et voulaient en connaître plus sur nous. Il va sans dire que nous avons fait de très très belles rencontres. Il a tout de même fallu se résigner à repartir; quelques-uns n’en finissaient plus de prendre photos et d’échanger des sourires et poignées de main. Des moments magiques!

Cette bonne humeur s’est prolongée tout l’après-midi dans l’autobus où nous avons entonné de nombreuses chansons à répondre et plusieurs autres ritournelles du répertoire québécois agrémentées de quelques pièces de folklore indien, courtoisie de notre guide Giri. Ce long trajet a été loin d’être désagréable comme plusieurs l’appréhendaient.

Le plus beau compliment m’est venu d’un client qui a écrit dans son sondage que cette journée avait été une des plus réussies du voyage. Un autre a suggéré à Passion Monde d’incorporer ce trajet au programme à l’avenir. Oui, ç’a été une longue journée, un peu fatigante il va sans dire, mais drôlement valorisante et culturellement très enrichissante. Comme quoi la routine fait souvent place à de merveilleux imprévus.

Bonne route,

Namasté!

Marcel Cloutier

Mon premier accompagnement

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Ayant passé ma vie professionnelle au service des gens et étant une passionnée de voyages, il m’a semblé tout naturel de devenir une directrice de circuit pour Passion Monde. Lorsqu’on m’a proposé de partir en Afrique du Sud, j’ai tout de suite accepté car j’étais tombée en amour avec ce pays et ses habitants lors d’un voyage personnel l’année précédente. J’étais fébrile à l’idée d’amener mon premier groupe faire la visite du Cap, les vignobles, les sites historiques ainsi que les safaris, mais j’étais très excitée de leur faire découvrir toutes ces richesses. Mon groupe était fantastique, j’avais tellement hâte avant chaque activité de voir et d’entendre leurs réactions qu’il m’était parfois difficile de garder les surprises. Je n’oublierai jamais la réaction d’une voyageuse voyant un éléphant surgir derrière notre Jeep lors d’un safari, son expression valait tous les efforts déployés pour assurer ce moment wow!!!
Un autre moment fort me venant à l’esprit, a été celui d’aller prendre un apéro surprise en pleine savane en regardant des girafes au loin, pas mal non plus. J’ai eu la chance d’avoir plusieurs moments émouvants tels que la célébration d’un anniversaire où tous les employés et clients du restaurant ont chanté un bon anniversaire à la fêtée. Un geste spontané et généreux. Comment ne pas tomber en amour avec ses gens soucieux de nous imprégner de leur culture. Partout, on sentait le désir de nous faire plaisir et que nous étions les bienvenus dans leur pays. Le plaisir d’être directrice de circuit vient de la possibilité de partager la culture, l’histoire, faire dès rencontres, et observer la beauté des paysages. Bien que nous soyons en pause, permettez-moi de rêver à mon prochain voyage avec mon prochain groupe. Ce n’est qu’une pause et au plaisir de vous voir bientôt !!!
Josée Brunet