À tous mes amis voyageurs, j’aimerais partager avec vous mon expérience de voyage en tant que Directeur de Circuit, avec un groupe prêt à découvrir une nouvelle destination, le Vietnam.
Le but de notre voyage était de découvrir ce pays allant du sud au nord en passant par des sites naturels plus majestueux les uns que les autres dont le Delta du Mékong et la Baie d’Halong ; la beauté de la région montagneuse du nord et les minorités ethniques de Sapa ; le site archéologique de My Son qui a de quoi ravir les yeux les plus délicats !
Les voyageurs étaient impatients de partir, émerveillés pendant le voyage et au retour, nostalgiques des souvenirs!
LE VIETNAM OU VIÊT NAM Le Vietnam est un pays d’Asie du Sud-Est situé à l’est de la péninsule indochinoise. Il a une superficie de 330 967 km2 et compte environ 100 millions d’habitants en 2017. Il est bordé par la Chine au nord, le Laos, le Cambodge et le golfe de Thaïlande à l’ouest et la mer de Chine méridionale à l’est et au sud. Sa capitale est Hanoï.
Le Vietnam est un État communiste à parti unique, dirigé par le Parti communiste vietnamien. Le Vietnam fut fondé en 2877 av. J.-C. La capitale de l’époque se situait à l’emplacement de l’actuelle Canton en Chine méridionale.
L’histoire du pays, dont les origines sont semi-légendaires, se confond en grande partie avec celle du peuple Việt, aussi appelé Kinh, qui, de son berceau primitif du Văn Lang, aurait ensuite essaimé vers le delta du fleuve rouge.
Entre le milieu du XVIe siècle et la fin du XVIIIe siècle, le pays est politiquement divisé en deux, la famille des ministres Trịnh contrôlant le Nord et la famille Nguyen le Sud, tandis que les empereurs de la dynastie Lê ne conservent qu’un pouvoir symbolique.
Les Tây Sơn disputent ensuite le pouvoir aux deux familles, mais ce sont les Nguyen, avec l’aide de la France, qui remportent la victoire. Au début du XIXe siècle, Gia Long des Nguyen devient l’empereur du pays, qui prend le nom de Việt Nam et continue de reconnaître la Chine comme puissance suzeraine.
Au milieu du siècle, la fermeture du pays au commerce étranger et au christianisme finit par entraîner un conflit avec la France : le Second Empire intervient en 1858 et s’empare du Sud du pays, qu’il annexe pour en faire la colonie de Cochinchine.
En 1883, la guerre franco-chinoise provoque une nouvelle expédition française, la France souhaitant à la fois sécuriser sa colonie et s’emparer des richesses du Tonkin au nord du pays.
Des traités de protectorat aboutissent à la création de deux nouvelles entités, le Protectorat d’Annam (centre) et le Protectorat du Tonkin (nord). Le pays est désormais divisé en trois, les empereurs Nguyen ne conservant qu’une autorité symbolique sur l’Annam et le Tonkin, tandis que la Cochinchine fait partie intégrante du territoire de la France.
En 1887, les trois entités sont intégrées à l’Indochine française. Malgré de nombreux soulèvements nationalistes, les Français maintiennent leur contrôle sur le territoire vietnamien ; dans les années 1930, le Parti communiste indochinois, dirigé par Nguyen Aï Quoc, futur Hô Chi Minh, organise à son tour des insurrections, durement réprimées. Les nationalistes vietnamiens modérés et l’empereur Bảo Đại tentent d’obtenir par la négociation une autonomie accrue, mais n’ont pas plus de succès.
En 1945, le Japon, qui occupait l’Indochine française depuis 1940, démantèle l’appareil colonial français pour prendre le contrôle du territoire. La reddition japonaise, quelques mois plus tard, permet au Việt Minh, front nationaliste dirigé par le Parti communiste de Hô Chi Minh, de prendre le pouvoir lors de la révolution d’Août.
Le Vietnam demeure cependant provisoirement divisé en deux, les communistes ayant le contrôle du Nord et le gouvernement de Bảo Đại celui du Sud. Les États-Unis, désireux d’endiguer la progression du communisme en Asie, se substituent aux Français comme protecteurs du Sud Vietnam et aident Diệm à combattre l’insurrection communiste.
Les Américains soutiennent à bout de bras l’effort de guerre sud-vietnamien et, en 1964, la résolution du golfe du Tonkin donne au président des États-Unis carte blanche pour intervenir au Vietnam.
L’intervention américaine, ravageant les infrastructures et l’environnement du Vietnam, échoue non seulement à mettre un terme à l’insurrection, mais étend le conflit armé au Laos et au Cambodge.
La guerre, à la fin des années 1960, est de plus en plus impopulaire en Occident et les États-Unis cherchent une porte de sortie. De longues négociations aboutissent, en 1973, aux accords de paix de Paris et au retrait américain.
Deux ans plus tard, le Nord Vietnam réalise son offensive finale contre le Sud ; le Vietnam, désormais entièrement sous contrôle communiste, est réunifié en 1976.
Jacques Daoust
Directeur de circuit